Adiós a Nihil Obstat | Hola a The Catalán Analyst





Después de 13 años de escribir en este blog prácticamente sin interrupción, hoy lo doy por clausurado. Esto no quiere decir que me haya jubilado de la red, sino que he pasado el relevo a otro blog que sigue la misma línea de Nihil Obstat. Se trata del blog The Catalán Analyst y de la cuenta de Twitter del mismo nombre: @CatalanAnalyst . Os los recomiendo.



Muchas gracias a todos por haberme seguido con tanta fidelidad durante todos estos años.


martes, 27 de noviembre de 2012

Los efectos positivos de la reforma laboral empiezan a notarse

Compétitivité : l'Espagne défie la France


Aujourd'hui homme malade de l'Europe, demain nouveau conquistador? Les sacrifices endurés par l'Espagne depuis près de deux ans commencent à produire leurs effets. Le coût du travail se réduit au point que l'industrie espagnole défie désormais les entreprises françaises sur la scène internationale et en incitent d'autres à se délocaliser dans la péninsule ibérique. La décision de Renault (Le Monde du 15 novembre), dont Mariano Rajoy s'est félicité mercredi 21 novembre, d'augmenter la production dans ses usines de Palencia, Valladolid et Séville, est une nouvelle illustration de l'attraction retrouvée de l'Espagne.

En échange des sacrifices auxquels ont consenti les syndicats ibériques, la marque au losange devrait, en dix ans, créer 1 300 emplois dans le pays. En France, à l'issue des négociations en cours avec les partenaires sociaux, l'ex-Régie pourrait "s'engager à ne pas fermer d'usines".

Pour Patrick Artus, chef économiste chez Natixis et professeur à l'école Polytechnique, Renault n'est qu'un exemple parmi d'autres et il faut s'en inquiéter. "La menace est là, dit-il, l'Espagne va "manger" la France !"

Mois après mois, Madrid gagne des points à l'export, bien souvent au détriment de la France. Selon les chiffres publiés mercredi, le déficit commercial de l'Espagne s'est encore réduit en septembre de 36,4 % sur un an. La balance des comptes courants pourrait redevenir excédentaire en 2013, selon le ministère de l'économie. Et l'Espagne affiche déjà un excédent commercial avec la France, observent les experts de Natixis.

"IL Y A EU UN CHANGEMENT DE MENTALITÉ"

Sur le terrain, les professionnels constatent, de fait, que, depuis quelques mois, les entreprises espagnoles sont devenues plus "agressives ". "Il y a eu un changement de mentalité", confirme Fernando Fernandez, économiste à l'IE Business School à Madrid.

Confrontés à l'effondrement de la demande intérieure et à la quasi-disparition du secteur de la construction dans le pays, les industriels ont cherché des débouchés hors de leurs frontières. Et contrairement à la Grèce, le pays dispose d'un tissu d'entreprises capables d'exporter.

Les économistes signalent ainsi que l'amélioration de la balance commerciale espagnole n'est pas, contrairement à ce qui est observé à Athènes, un phénomène en trompe l'oeil, uniquement imputable à la chute des importations mais – "à 20 %", selon M. Artus – aussi le fruit d'une hausse des exportations.

A Bercy, on se veut flegmatique. "Que les pays comme l'Espagne ou l'Italie, après une purge, commencent à aller mieux. On ne peut que s'en réjouir", assure un proche du ministre de l'économie.

Sauf que ces entreprises conquérantes ont souvent face à elle l'offre "made in France". Nos productions sont dans la même "gamme", avec un avantage pour l'Espagne lié au regain de compétitivité de son économie.

"LE TROISIÈME MARCHÉ LE PLUS FLEXIBLE D'EUROPE"

En rythme annuel, la productivité des salariés espagnols s'est améliorée de 4 %, contre 1 % en France. Et, "entre 2008 et le deuxième trimestre de cette année, les coûts salariaux unitaires dans l'industrie ont reculé de 9,8 % en Espagne quand ils augmentaient de 5,3 % en France", notent les experts de Coe-Rexecode dans une note publiée lundi.

Les réformes menées par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, pour supprimer les rigidités du marché du travail, constituent un premier élément d'explication. Dans un rapport, "Espagne, la politique de l'espoir", David Finch, chez Exane BNP Paribas, rapporte que "selon Eurostat, le marché du travail en Espagne est devenu le troisième marché le plus flexible d'Europe".

Mais la baisse du coût du travail est d'abord le résultat de la crise. Le chômage de masse a obligé à la modération salariale et encouragé le travail au noir où les minima horaires et salariaux ne sont pas toujours respectés.

En France, les petits entrepreneurs commencent à s'en émouvoir. En particulier du côté de Bayonne où, dans le secteur de la construction et des transports, "les Espagnols raflent de plus en plus de marchés", observe André Garreta, président de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne-Pays basque.

Selon lui, la compétition n'est pas équitable : "Nous jouons un match de rugby où les deux équipes n'ont pas les mêmes règles. En France, une fiche de paie comporte vingt lignes de retenues harges pesant sur l'employeur]. En Espagne, c'est trois."

De quoi augmenter la pression pour accélérer les réformes en France ? "Nous n'avons pas de pétard dans le pantalon, répond un proche du ministre de l'économie. Les réformes sont faites par nous et pour nous. Pas en fonction des autres."

FAIBLESSES DE L'ÉCONOMIE

L'amélioration de la compétitivité espagnole ne doit pas faire oublier les faiblesses de l'économie. Même s'il abrite de grands groupes comme Inditex (Zara), le tissu industriel du pays est constitué en majorité de petites entreprises, moins performantes à l'exportation que les géants français du CAC 40, signale Laurence Boone chez Bank of America Merrill Lynch.

Le système éducatif reste mal noté et, malgré les promesses du gouvernement, le budget de la recherche et développement a diminué de 25 % en 2012 et devrait perdre encore 7 % en 2013.

Les experts redoutent aussi que les tensions politiques entre Madrid et les régions ne s'enveniment. Sans oublier que le pays, où 25 % de la population active est au chômage, est au bord de l'explosion sociale.

El precio del autoengaño

Lo que le ha pasado a CiU en las elecciones del domingo es la consecuencia de haber confundido la realidad con la fantasía. La manifestación del once de septiembre se le subió a la cabeza a Artur Mas. Se creyó la falsedad que un millón y medio de catalanes habían salido a la calle a reclamar la independencia y quiso capitalizarlo para pasar a la historia. Enloqueció y nadie se atrevió a decirle la verdad. Unos, la mayoría, porque también se lo creyeron o les interesaba creérselo y, otros, los menos, porque no se atrevieron a hacerlo.

La manifestación del 11 de septiembre fue una de las más grandes que se han hecho nunca en Catalunya desde la transición democrática, pero no reunió ni de lejos un millón y medio de personas. Una manifestación no es una opinión. Es un hecho y, como tal, medible. Si se hubiera querido hacer el cálculo se habría comprobado que el número de personas que físicamente cabían en las calles que llenó la manifestación oscilaría entre los 300.000 y el medio millón de personas, según la densidad. Una cifra respetable pero de la que no se podían sacar las mismas consecuencias políticas que si el número de manifestantes hubiera sido el triple.

El problema es que casi todo el mundo se quiso creer el espejismo. ¡Era tan bonito! Y el presidente, abandonando su responsabilidad, decidió también evadirse de la realidad y soñar. Artur Mas optó por la épica, la exaltación y el patetismo, abandonando la racionalidad, la cordura y la mesura. Actuó como un aprendiz de brujo, desatando fuerzas que no pudo controlar y que han acabado engordando a sus rivales políticos, especialmente ERC.

La aventura de Artur Mas ha erosionado su partido, fragilizado la federación nacionalista y ha dado un golpe, quizá mortal, al catalanismo moderado. El delirio de Mas ha dejado un Parlamento fragmentado y difícilmente gobernable, complicando aún más la salida de la crisis y el futuro del país.

Si tuviera un mínimo de inteligencia, de vergüenza y de decencia, ya habría dimitido.

CARICATUNYA

miércoles, 21 de noviembre de 2012

La gran mentira de la guerra de Gaza

Estos días vuelve a ocupar las pantallas de televisión una historia más vista que el tebeo. Una reiteración de la misma noticia de siempre y de la que la prensa socialdemócrata -que es prácticamente toda- no parece querer aprender nada.

La historia que repiten es ésta: los buenísimos palestinos tiran unos cuantos petardos que no hacen daño a casi nadie mientras que los malos israelíes reaccionan desproporcionadamente matando decenas de personas, especialmente mujeres y niños, lo que obliga a la comunidad internacional a intervenir para lograr una tregua que detenga la máquina de matar judía.

Quizás sería hora ya de que algún periodista se atreviera a dejar de repetir incansablemente esta misma historia y nos explicara que las milicias radicales palestinas llevan 12 años bombardeando territorio israelí; que en todo este tiempo han lanzado más de 12.000 proyectiles, inicialmente caseros pero progresivamente -gracias a Irán, vía Hezbollah- más sofisticados y con más poder destructivo, alargando su alcance hasta llegar a Tel Aviv y Jerusalén.


Quizás sería hora ya de que algún periodista se atreviera a explicar que los milicianos palestinos utilizan a la población civil como protección, como escudos humanos, lo que está estrictamente prohibido por las Convenciones de Ginebra, pero que nadie las menciona cuando los que las violan son los palestinos.

Quizás seria necesario que algún periodista nos explicara también que de los 1.130 proyectiles disparados por Hamas en la última semana 121 han caído en territorio palestino; que el niño muerto de 4 años Mahmoud Sadallah -llevado en brazos por el líder de Hamas durante la visita a Gaza del primer ministro egipcio para que la imagen diera la vuelta al mundo- no fue víctima de un ataque israelí sino de las milicias palestinas de Hamas, como ha revelado The Telegraph y reconocido The New York Times.


Quizás seria necesario que algún periodista nos explicara que los líderes palestinos y més aún los de Hamas no quieren la paz sino la destrucción de Israel y que sus gobiernos son corruptos y dictatoriales, como denuncian las mismas organizaciones palestinas de derechos humanos.

Quizás seria necesario que algún periodista nos explicara que Hamás no es una organización pacífica, humanitaria y progresista que lucha contra la ocupación israelí sino una de las peores organizaciones terroristas y criminales del mundo. Una organización asentada en la banda de Gaza -que Israel desocupó en septiembre del 2005- y que en lugar de aprovechar la posesión del territorio para construir estructuras democráticas de estado lo único que ha hecho ha sido cavar trincheras, construir arsenales y acoplar plataformas de lanzamiento de cohetes camufladas en barrios populares y edificios públicos y privados con el único objetivo de atacar Israel. Una organización mafiosa que gobierna autocráticamente, vulnerando de manera sistemática todos los derechos y libertades de su población.

El pasado martes, por ejemplo, un grupo de terroristas de Hamas detuvieron a 6 residentes de Gaza a los que acusaron de ser "espías" de Israel. La acusación era probablemente falsa, pero nunca se sabrá. Los hicieron subir en un camión y los trasladaron a la zona mas concurrida de la ciudad de Gaza. Los bajaron del camión, los obligaron a tumbarse en la calle y luego les dispararon a quemarropa (video). Por si esto fuera poco, pisaron y escupieron sobre los cadáveres y un grupo de motoristas arrastró a uno de ellos atado por los pies por varias calles de la capital (video).


Quizás seria necesario que algún periodista se atreviera a denunciar la hipocresía de tantos supuestos solidarios que no tardan ni un minuto en movilizarse contra Israel o los EEUU pero que no han movido un sólo dedo contra el dictador Al Assad y en apoyo de las víctimas civiles -que se cuentan por cientos cada día- del conflicto sirio.



Finalmente, seria necesario que algún periodista se atreviera a explicar que este conflicto no tiene solución mientras los palestinos sigan dominados por líderes antidemocráticos que no acepten realmente la existencia del estado de Israel y que la comunidad internacional, con las Naciones Unidas en frente, es la gran responsable de la gangrena de este conflicto por no haber aceptado la amputación definitiva en su momento.

lunes, 12 de noviembre de 2012

¿Tan lejos estamos de la modenidad?


Las mentiras de Vicenç Navarro

Crítica demoledora del artículo "La estafa de la deuda pública" de Vicenç Navarro, Catedrático de Economía Aplicada por la Universidad de Barcelona, Catedrático de Ciencias Políticas y Sociales en la Universidad Pompeu Fabra de Barcelona y profesor de la Johns Hopkins University (Baltimore, USA) durante 35 años, y uno de los grandes gurús de la progresía más desinformada y desinformante de este país.

miércoles, 7 de noviembre de 2012

Obama bis, el retorno del capitalismo americano


L'économie seule, expliquait Bill Clinton ( The economy, stupid !), vainqueur de George Bush père, en 1992, détermine les électeurs américains. Bush, contre toute attente, avait chuté en raison d'une récession. Obama, à son tour, aura bénéficié de la reprise incontestable de la croissance et de l'emploi aux Etats-Unis. Malgré les dénégations de Mitt Romney et des Républicains, il était évident -et les Américains le ressentent comme tel ( le retour de la confiance est manifeste dans les sondages depuis trois mois )- que la prospérité est de nouveau au coin de la rue, que la machine à créer des emplois a redémarré. La campagne de Mitt Romney s’en trouvait quelque peu décalée.

Dans quelle mesure cette reprise résulte-t-elle des dépenses publiques engagées par le gouvernement Obama et des prêts à taux quasi nul octroyés par la Banque fédérale ? Les fervents de l'Etat s'en attribueront le succès; les partisans du libre marché protesteront que la croissance aurait été plus forte si l'Etat ne s'en était pas mêlé. Ces deux écoles ne sont pas réconciliables puisqu'en économie, on peut rarement répéter les expériences. Admettons tout de même qu'Obama aura eu de la chance, cet ingrédient essentiel aux carrières politiques, puisque le calendrier de l'élection a coïncidé avec des indices à la hausse.

Par-delà une querelle indépassable entre deux doctrines économiques, se situant toutes deux à l'intérieur du capitalisme et pas en opposition à l'économie de marché, les camps devraient s'accorder sur le temps long et les causes lointaines de toute croissance retrouvée. Ainsi, aux Etats-Unis, en dehors des élections, se sont produits en 2012, deux événements au moins aussi signifiants que les scrutins. Le nombre des brevets enregistrés au Bureau national des brevets à Washington s'est élevé à près de 100 000 et les sommes accumulées par les sociétés de capital risque ont atteint en moyenne 72$ par habitant, contre 7$ en Europe. Si l'on envisage que les brevets d'aujourd'hui seront les produits et services de demain et que les entrepreneurs en herbe n'auront pas trop de difficulté à financer leur aventure, on en conclura sans trop de marge d'erreur que l'économie américaine dépassera l'an prochain son taux de croissance actuelle de 2%, ce qui est déjà pas si mal, et que le taux de chômage descendra notamment en-dessous de 8%, le chiffre actuel, déjà inférieur à la plupart des pays européens.

En 2013, la dépression financière qui avait commencé en 2008 devrait être définitivement résorbée et les Etats-Unis retrouveront leur rôle, solidement acquis depuis un siècle, de moteur de l'économie mondiale. On ne voit d'ailleurs pas qui pourrait leur ravir la place, aussi longtemps que l'Europe ne sera pas dirigée de manière cohérente en dynamique (ce qui va exiger un peu de temps si j'en juge par le médiocre rapport Gallois) et que les pays dits émergents resteront des sous-traitants des Etats-Unis?

Ces heureux résultats envisageables, le nouveau Président élu en revendiquera évidemment le mérite. Ou bien, risque-t-il de briser cette dynamique par une mauvaise gestion des dépenses publiques et la dette budgétaire, de trop de réglementation environnementale et sociale ? Obama va-t-il se radicaliser à gauche au risque de décourager les entrepreneurs ou deviendra-t-il plus réaliste ? En vrai, il n'aura d'autre choix que celui de la négociation puisque la Chambre des Représentants reste Républicaine. Le compromis est donc inévitable et plus accessible, de part et d'autre, puisque l'élection est passée. Probablement, les dépenses publiques seront-elles modérées, plus de solidarité sociale sera acceptée par tous les partis et le déficit budgétaire ira-t-il diminuant mais, mécaniquement, en raison même de la croissance. Quant aux entrepreneurs qui avaient espéré Romney -en finançant tout de même les deux candidats, par précaution- ils s'accommoderont désormais d'Obama, l'important en économie étant moins celui qui gouverne que la stabilité relative du paysage fiscal, social et réglementaire: cette stabilité semble mieux acquise. Et ce qui est bon pour l'économie aux Etats-Unis , jusqu'à plus ample informé, profite au reste du monde.